Une centaine de salariés de STMicroelectronics ont déambulé dans les rues de Grenoble mardi 7 JUILLET. Une délégation de la CGT de Crolles était présente.

C’est la troisième manifestation en ville depuis les propos du PDG tenus le 12 mai, remettant en question l’avenir des activités numériques (puces pour les décodeurs par exemple) de ST. Et menaçant immédiatement des centaines d’emplois en France et à Grenoble, comme le montre un document de travail – « égaré »- de la direction.

A Rousset, un rassemblement a eu lieu devant le site, faisant suite à plusieurs assemblées ces dernières semaines. En effet, la réduction du catalogue produits induite dans la stratégie de ST menace à terme l’avenir du site industriel de Rousset. L’Union locale CGT posait aussi le problème de l’avenir industriel de la zone, où la casse s’intensifie. Après l’arrêt de LFoundery, c’est au tour de Nexcis d’être dans le collimateur. Et de lutter.

Les salariés demandent au gouvernement de bloquer ces plans, et de promouvoir à l’inverse, avec son homologue italien, une stratégie de redéveloppement de la microélectronique, en France et en Europe.

Plus de 4000 signatures ont été recueillies par l’ensemble des syndicats de STMicroelectronics en France sur la même problématique. Pour l’instant le gouvernement se tait. Il doit sortir de son silence et agir.

CGT STMicroelectronics