- Nous avions quelques demandes précises : compléter à 100% le salaire des personnes vulnérables en chômage partiel, des jours pour “enfant malade” supplémentaires pour les parents-salariés d’enfants atteints du Covid ou “cas contact”, ou dont la classe est fermée. Elles n’ont pas été prises en compte. La seule demande partiellement acceptée concerne les femmes enceintes.
- Nous demandions la mise en place d’une procédure commune à tous les sites et organisations pour les personnes atteintes de Covid, ou “cas contact”. Ceci n’a pas été pris en compte. Il y a des inégalités de traitement suivant l’endroit et le secteur où on travaille .
- Le texte privilégie les équipements personnels (le masque) sur les mesures d’organisation et protection collective pour affronter l’épidémie, malgré nos multiples demandes qui ne sont que l’application du protocole national en vigueur. Il n’y a qu’à Crolles que des mesures spécifiques pour réduire les contacts et fluidifier le flux de personnes en entrée/ sortie des salles-blanches – sans dégrader les conditions de travail des salariés – ont été maintenues. Mais c’est suite aux actions de la CGT.
- Nous sommes en désaccord avec la partie sur le télétravail, nettement en deçà de ce qui est nécessaire aujourd’hui pour aider à enrayer l’épidémie, ce qui démontre un manque de confiance envers les salariés. La CGT relance son appel à signer la pétition lancée par tous les syndicats européens de ST pour une mise en place plus large du télétravail dans cette période de crise.
- Nous sommes en désaccord avec la façon de traiter la question de l’imposition du masque en salle blanche à Crolles et Rousset visant à se défausser sur les syndicats sur une question où la direction avait pris une position très affirmative dès le démarrage de la crise sanitaire en mars, assurant que le système de renouvellement d’air en salle était protecteur. Nous reviendrons plus en détail sur ce point.
Bref, il s’agit d’un accord n’apportant que très peu de droits nouveaux aux salaries par rapport aux préconisations du protocole et à la loi. Il vise essentiellement à dédouaner la direction de ses responsabilités et à la reporter sur chacun des salariés.