Le projet de loi Macron donne plus de liberté au patronat et à la finance et moins de droits pour les salariés, et ne permettra aucune création d’emploi
(Tract : Loi Macron – Un recul de nos droits).
Il contient quatre mesures particulièrement dangereuses :
- La déréglementation des licenciements
Exemple : l’employeur peut décider seul quel site sera touché par les licenciements économiques et quel site sera épargné, sans même que les syndicats aient leur mot à dire. Normalement l’employeur doit mettre en oeuvre des critères précis pour désigner les salariés licenciés (âge, charge de famille, compétences etc.). C’est désormais la porte ouverte à l’arbitraire et aux discriminations entre salariés d’une même entreprise ;
- La banalisation du travail du dimanche
Exemple : pour toutes les zones qui seront considérées comme des zones touristiques, ouvrir 52 dimanches par an et ouvrir jusqu’à minuit ;
- La casse de la justice prud’homale
Après avoir supprimé l’élection des conseillers prud’homaux, le projet de loi Macron vise à limiter l’action des juges syndicaux et à les remplacer par des juges professionnels ne connaissant pas le monde du travail.
- La privatisation et la déréglementation de nombreux secteurs
Le projet de loi prévoit la privatisation de deux aéroports (Lyon et Nice) et du groupe stratégique industriel d’armement (GIAT), la libéralisation de la filière de traitement du sang et des transports en autocar.