Au 1er janvier 2017, les minima conventionnels de salaires des Ingénieurs et Cadres de
la métallurgie augmenteront de 0,8%. Avant de se prononcer sur la signature de l’accord, la Fédération de la Métallurgie CGT consultera ses adhérents.
La FTM CGT a proposé une revalorisation d’au moins 2 % et une pluriannualisation
de l’augmentation des minima pour rattraper le niveau réel d’inflation et la productivité.
L’augmentation décidée est inférieure à celle du SMIC (0,93%) et à celle du plafond
de la sécurité sociale (1,6%). Ainsi, elle ne paiera pas l’augmentation de la
qualification des ingénieurs et cadres acquise dans l’année qui sera donc moins payée l’an prochain. D’autre part, cette augmentation inférieure à celle du Plafond de la Sécurité Sociale (PSS) continuera à dégrader la retraite des cadres et assimilés, ainsi que la santé financière de son organisme l’AGIRC.
Ces deux constats ne plaident pas en faveur d’une signature de l’accord par la CGT.
Malgré le front commun des organisations syndicales, l’UIMM n’a fait évoluer sa proposition initiale que de 0,4 %, en reconnaissant que cette négociation pour les ingénieurs et cadres servait de référence à la négociation des minima conventionnels pour toutes les autres catégories de salariés, mais aussi pour les négociations salariales
dans les entreprises de la métallurgie.
Alors que les dividendes versés ne cessent de croître et que s’est ouverte la négociation sur les classifications dans la branche, plus que jamais les moyens existent pour augmenter les salaires et reconnaître les qualifications des 1,4 million de salariés de la métallurgie.
Partout, l’intervention des salariés est nécessaire et en l’occurrence concernant les NAO.
La CGT partout œuvrera dans ce sens.
Montreuil, le 26 janvier 2017