3e réunion sur le temps de travail
des 9-10-11 janvier 2018
Pendant trois jours, nous sommes rentrés dans le vif du sujet qui touche au quotidien dans nos entreprises de tous les salariés de la métallurgie : temps et organisation du travail.
Dans ce premier marathon, seule la CGT a porté une ambition pour l’emploi, pour
l’attractivité des métiers à travers une branche qui montre l’exemple : réduire le temps de
travail de tous les salariés cadres et non cadres et améliorer les organisations du travail pour préserver la santé de chacun.
C’est réaliste et possible : la reprise économique est là, les évolutions technologiques le
permettent. D’ailleurs, les métallurgistes allemands se mobilisent en ce moment même pour réduire massivement la durée du travail tout en augmentant les salaires.
Un patronat à contre-sens de l’histoire
Au mépris des besoins d’emplois, au mépris de la santé des salariés, de l’amélioration des conditions de travail et au mépris de l’efficacité des entreprises, l’UIMM veut en finir avec les 35 heures. Elle propose ainsi d’augmenter considérablement le temps de travail (ex 440 heures supplémentaires, un forfait à 235 jours), d’accroître la flexibilité (généraliser le travail du dimanche, diminuer le repos quotidien à 9 heures au nom du surcroît d’activité, modifier les congés payés à 7 jours du départ, généraliser le principe du temps partiel à 7 heures hebdomadaires minimum…).
Pour les prochains rounds, mobilisons-nous !
Un nouveau rendez-vous de négociation est à l’agenda. l’ensemble du projet sera rediscuté le 9 février.
La CGT continuera de porter ses propositions novatrices sur chacun des sujets.
Pour peser dans cette négociation, la CGT invite les salariés et ses syndicats à s’emparer dès maintenant de ces enjeux essentiels dans les entreprises notamment à l’occasion des NAO (salaires et temps de travail) et des semaines de sensibilisation et d’actions à l’initiative de la FTM-CGT.