Il est inévitable que la recrudescence de la pandémie Covid occupe les esprits en cette rentrée. Mais n’oublions pas les questions sociales. Tout d’abord les licenciements – ou le chômage partiel – qui s’annoncent dans de nombreuses entreprises suite à la crise Covid. Ensuite les inégalités sociales qui s’accroissent. Certains profitent de la crise, d’autres trinquent. Sur ces questions d’ensemble, la CGT appelle à manifester le 17 septembre. Pour un « monde d’après » qui réduise les inégalités et prenne en compte les préoccupations écologistes notamment.
A ST un certain nombre de questions importantes sont à l’agenda de réunions entre syndicats et direction.
- L’égalité femmes/hommes dès le 4 septembre : il s’agit de renouveler l’accord ST, que la CGT n’a pas signé car nous le jugions timoré et inefficace. Pour commencer, quel bilan en tirer ?
- Les salaires que la direction veut diviser en deux : une partie sur « les principes » de la politique salariale le 15 septembre, et une autre sur les augmentations elles-mêmes. Pour les « principes », la CGT a souligné l’an passé leur danger : encore plus d’individualisation, rémunération globale, primes remplaçant les augmentations… Quant aux augmentations, on ne sait toujours pas quand aura lieu la réunion. Ni d’ailleurs si ST compte nous augmenter !
- https://stmicro.reference-syndicale.fr/2020/06/24/petition-st-doit-augmenter-les-salaires/
- Les modifications à apporter à notre accord télétravail, fin septembre (en dehors de l’utilisation « Covid » du télétravail). La CGT de ST a fait des propositions détaillées avant l’été. https://stmicro.reference-syndicale.fr/wp-admin/post.php?post=2345&action=edit
- La qualité de la vie au travail... qui pour la CGT doit être l’occasion de prendre des mesures pour diminuer la pénibilité du travail, chez les postés notamment; nous avons déjà fait des propositions.
Bonjour.
Je passe sur « la recrudescence de la pandémie » qui fait l’objet d’un mel particulier. Il me semble que la PREMIÈRE CHOSE que notre syndicat devrait mettre en avant pour l’EXIGER serait le CONTRÔLE DÉMOCRATIQUE de l’entreprise. Sans cela, aucune discussion possible sur la création de richesse (ni la création de pollutions en tous genres), la localisation de cette création, la répartition de cette richesse. Nous n’aurons comme d’habitude que la possibilité de donner notre avis sur la couleur et le nombre de trous de la robe dont on va habiller notre misère de citoyens salariés. Si le monde d’après ressemble tant à celui d’avant, il ne faut y voir que l’aveu de notre faiblesse: ils ne paraissent grands que parce que nous sommes à genoux. Debout les gars, réveillez-vous, il va falloir en mettre un coup!