Lors de la réunion syndicats/direction du 9/9, la direction a présenté un « projet d’accord » avec une partie télétravail ainsi rédigée :
- Travail à distance
En fonction du degré de circulation du virus dans les départements d’implantation des établissements et/ou pour permettre une présence du personnel maximale compatible avec la distanciation physique, le travail à distance peut être renforcé uniquement pour les postes éligibles tels que définis dans l’accord du 21 mai 2019 relatif à la Qualité de vie au travail – Première partie. Chaque établissement concerné définira un pourcentage de présence maximum en fonction des configurations de chaque site.
Les salariés concernés devront déclarer au préalable et sous réserve de validation de leur manager, leur situation dans l’outil de déclaration sous le code « Travail à distance temporaire » (TDT).
Cette position d’une extrême frilosité n’est pas du tout adaptée au redémarrage de l’épidémie que tout le monde constate, y compris pour les hospitalisations et réanimations.
Nous avons demandé :
- un télétravail « Covid » sur tous les sites, quelque soit la zone dans laquelle ils se trouvent (mieux vaut prévenir qu’attendre passivement)
- un télétravail important : 2/3 jours par semaine
- basé sur le volontariat, organisé par rotations
- sur un périmètre étendu au delà de celui de l’accord actuel
La direction refuse obstinément. Alors qu’en fait le télétravail (surtout organisé par rotation et sur environ la moitié du temps, et pour la période de l’épidémie) ne porte pas atteinte à la qualité du travail.
Alors que ce télétravail réduit les risques de contamination dans les cantines, bureaux, transports. Mais qu’attend donc ST ? Jusqu’à quand va t’on être victime du fantasme des Bahamas ?