« Rien ne justifie une année blanche en 2020. Il est légitime d’obtenir maintenant une politique salariale en lien avec les bons résultats de l’entreprise. »
C’est ainsi que l’intersyndicale CAD/CFDT/CGT s’exprime. Plusieurs actions sont prévues cette semaine :
- une conférence de presse intersyndicale à mi- journée devant Crolles, avec la participation de délégué.e.s de la lutte du Test de Grenoble;
- une nouvelle journée d’action Jeudi 26, avec des débrayages, des grèves et des rassemblements « en vrai » à Crolles et Grenoble;
- un nouveau meeting « virtuel » jeudi à 13H
- la caisse de grève au profit des grévistes de Crolles et du Test de Grenoble continue https://www.lepotcommun.fr/pot/vc3hbrdz
Notons un léger réveil des directions locales. A Grenoble les syndicats ont été reçus séparément; à Crolles, l’intersyndicale est restée ferme et a été reçue une première fois jeudi dernier; la direction a proposé une nouvelle entrevue demain 25 novembre.
Dans ces entrevues la direction rejette toujours la réouverture des négociations nationales, comme le DRH France l’avait fait. Pourtant, pas question pour nous d’accepter une année blanche, une année « 0 » en 2020.
C’est ce qu’exprime aussi, dans une série d’affiches, l’intersyndicale CGT/CFDT/CGC/FO du site de Tours.
Enfin, une lettre ouverte, que nous publierons ce soir, a été envoyée au gouvernement. Comment accepter que l’Etat actionnaire et subventionneur de notre entreprise laisse la société avoir une politique non seulement anti-sociale, mais aussi anti-citoyenne : car aujourd’hui les entreprises qui le peuvent, comme la notre, doivent aussi contribuer à la relance du pays.