Ce 14 janvier s’est tenue une seconde réunion sur le renouvellement de l’accord triennal d’intéressement. L’accord doit être conclu avant juin 2021.
Deux points principaux ont été abordés : le budget consacré à l’intéressement et son caractère plus ou moins égalitaire et c’est sur ce deuxième point que la réunion s’est consacrée prioritairement.
Concernant le budget, tous les syndicats le jugent largement insuffisant pour une entreprise de la taille de ST. Nous avons compris que M.Rérolle, DRH France était en discussion avec le « top management » pour avoir plus de marge. Réponse en février.
Sur l’aspect inégalité, la direction a présenté les mécanismes de calcul et ventilation du budget, et elle a présenté des simulations avec une hypothèse très inégalitaire privilégiant les hauts salaires, et une hypothèse qui améliorerait l’intéressement en dessous de 25 000€ an (avec un plancher). Curieusement c’est cette proposition qu’elle avait refusée il y a trois ans, ce qui avait entraîné la non-signature de la CGT.
Sur notre volonté de vouloir distribuer le budget plus égalitairement entre salarié-e-s, nous avons dû faire face à une réticence notable de la CFE-CGC, qui veut tirer profit du budget pour les salaires supérieurs, plutôt que l’ensemble des salarié-e-s. Or ce n’est pas ce qu’elle communique dans ses publications sur certains sites ! Difficile à suivre donc !
Nous allons demander à ce qu’on simule non seulement une hausse du plancher, mais aussi une limitation du plafond.
Sur le fond nous estimons que nous avons besoin d’éléments collectifs qui unissent l’ensemble des salarié.e.s. Par ailleurs il y a déjà beaucoup trop d’inégalités dans l’entreprise. Donc nous sommes pour un intéressement égal pour tout le monde.
Défendant notre position d’égalité, mais étant ouvert aux compromis, nous allons demander à ce qu’on simule non seulement une hausse du plancher, mais aussi une limitation du plafond, afin de voir si on peut répartir le budget de façon plus égalitaire pour l’ensemble des tranches de salaires et aider les faibles salaires.