Comme nous en avons fait état dans notre dernière communication, avait lieu le 21 une « réunion de lecture du projet d’accord relatif aux principes encadrant les politiques salariales »
Nous ne redétaillons pas ici les critiques de fond qui avaient conduit la CGT à se positionner contre ce texte il y a tout juste un an.
Faisons un focus sur les ordonnances Macron qui permettent aux organisations syndicales de déroger de façon négative aux dispositions légales par voix d’accord d’entreprise. En l’espèce pour sanctuariser le principe de la rémunération sur 3 ans alors que le Code du Travail permet de négocier annuellement.
Ce mercredi la direction a – de son propre aveu – abandonné l’idée de proposer ce texte à la signature. Elle a reconnu qu’une majeure partie des dispositions , un an après, étaient devenues obsolètes.
La CGT l’avait prédit… et cela nous conforte à questionner les autres syndicats qui auraient pu envisager une signature pour ce type d’accord triennal. Les choses bougent et puisque nous avons encore la faculté de discuter de sujets aussi importants que la rémunération, s’enfermer dans des accords triennaux n’est peut-être pas la solution.
Pour notre part nous sommes rassurés qu’un tel texte ne voit pas le jour à ST.
Nous continuerons à défendre tous nos grands principes sur l’importance de la reconnaissance collective en matière de rémunération et cela de façon annuelle et pour tous et toutes.