Au total, « la hausse des salaires va dépasser les 2% cette année et elle pourrait même s’approcher des 3% », estime ainsi Franck Chéron, associé chez Deloitte et expert des questions de rémunération. D’abord parce que l’accélération récente de l‘inflation (+2,8%) offre en effet aux salariés un nouvel argument dans les négociations : le maintien de leur pouvoir d’achat. Ensuite parce que les tensions sur les recrutements leur ont redonné un pouvoir de négociation face aux entreprises
Il est 10 heures ce matin, lorsque des salariés du bricolage, toutes enseignes confondues, se sont rassemblés aux abords du Stade de France, à quelques dizaines de mètres de l’enseigne Leroy Merlin. Déterminés à se faire entendre, ils ont tous la même revendication : ils exigent une revalorisation salariale.
https://www.humanite.fr/videos/video-castorama-leroy-merlin-les-bas-salaires-du-bricolage-envahissent-un-magasin-saint-denis
La flambée des prix, qui atteint 5,3 % outre-Rhin, soit un record absolu sur les trente dernières années, touche surtout les plus démunis, accablés par les hausses vertigineuses de leurs factures de gaz et d’électricité.
La poussée de l’inflation va entraîner des revendications salariales plus fortes en 2022.
https://www.lesechos.fr/monde/europe/linflation-tirera-les-salaires-a-la-hausse-cette-annee-1381473
L’Espagne, le Royaume-Uni et l’Allemagne vont fortement augmenter leur salaire minimum cette année. La poussée inflationniste, la question des inégalités et de la valeur travail poussent les gouvernements à agir.
https://www.lesechos.fr/monde/europe/les-hausses-de-salaire-minimum-se-multiplient-en-europe-1381539