Réunion NAO pour les OATAM : Petit Petit

Les résultats de ST en 2021 ont été exceptionnels :

  • +25 % de chiffre d’affaires en 2021 vs 2020 (10,181Md$ -> 12,729Md$)
  • +80 % de bénéfices en 2021 vs 2020 (1,106Md$ -> 2Md$)
  • +22% de dividendes en 2021 vs 2020 (168M$ -> 205M$)
  • +288% de rachat d’actions (125M$ -> 485M$)

Pour une entreprise qui augmente fortement ses investissements et affirme vouloir investir dans ses salarié-e-s, on s’attendrait à ce que le budget consacré aux augmentations de salaire soit exceptionnel, comme les résultats. Or, ST n’est pas partageuse…

Lors de la première réunion de négociation du lundi 28 février, consacrée à la politique salariale des OATAM pour 2022, la direction de ST nous a annoncé les mesures suivantes, pour un total de 3% :

  • -Augmentations de salaires : budget de 2,4% (1,4% pour la performance individuelle et 1% pour la performance collective sous réserve d’être augmenté).
  • -Politiques RH (promotion filières opération et technique, équité entre nouveaux embauchés et compétences internes, égalité F/H) : budget de 0,6%.

Pour rappel, en 2021, les mesures étaient les suivantes, pour un total de 2,8% :

  • -Augmentations de salaires : budget de 2,4% (1,2% pour la performance individuelle et 1,2% pour la performance collective sous réserve d’être augmenté).

Même budget en 2021 et en 2022 !  Le budget ne couvre même pas l’inflation de 3,5% sur un an, communiquée par l’INSEE en février.

  • Pour la partie « Politiques RH » le budget était de 0,4% l’an passé.  Augmentation du budget de 0,2% ! Waouh !

Le budget OATAM est donc « un investissement » bien faible caractérisant le manque de considération et de reconnaissance de leur travail. Ce qui frappe aussi c’est le décalage avec la « politique de rémunération » de notre PDG.

https://stmicro.reference-syndicale.fr/2022/02/28/m-chery-132-dont-92-pour-le-seul-salaire/

ST a les moyens d’une politique salariale OATAM à la hauteur de leurs attentes. La CGT revendique :

  • 150€ d’augmentation générale (3,5% de la masse salariale brute)
  • 3% d’enveloppe pour les augmentations individuelles
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