« Nous sommes debout, nous voulons décider de nos vies. Nous voulons l’égalité ». À l’approche du 8 mars, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, c’est un appel à la grève féministe qui est lancé par un collectif de syndicats et d’associations, dont la Cgt et ses organisations ENSEMBLE, EN GRÈVE FÉMINISTE LE 8 MARS ! – Gagner l’égalité professionnelle (cgt.fr). Sous de multiples formes, dans le cadre de l’appel national déposé par la Cgt, Fsu et Solidaires, comme l’illustre la cartographie des mobilisations* : grève d’une journée ou de quelques heures, manifestations, arrêt du travail à 15 h 40, heure symbolique à laquelle les femmes cessent d’être payées par rapport à la rémunération des hommes. Pour celles qui télétravaillent, il peut s’agir d’adopter un fond d’écran violet ou de se déconnecter, toujours à partir de 15 h 40. » (Options)
https://journaloptions.fr/2022/02/25/8-mars-jour-de-greve-feministe-pour-legalite/
https://www.egalite-professionnelle.cgt.fr/
Concernant la position des mouvements féministes face à la guerre actuelle :
« En tant que citoyennes russes et féministes, nous condamnons cette guerre. Le féminisme, en tant que force politique, ne peut être du côté d’une guerre d’agression et d’une occupation militaire. Le mouvement féministe en Russie lutte en faveur des groupes vulnérables et pour le développement d’une société juste offrant l’égalité des chances et des perspectives, et dans laquelle il ne peut y avoir de place pour la violence et les conflits militaires.
La guerre est synonyme de violence, de pauvreté, de déplacements forcés, de vies brisées, d’insécurité et d’absence d’avenir. Elle est inconciliable avec les valeurs et les objectifs essentiels du mouvement féministe. La guerre exacerbe les inégalités de genre et fait reculer de nombreuses années les acquis en matière de droits humains. La guerre apporte avec elle non seulement la violence des bombes et des balles, mais aussi la violence sexuelle : comme l’histoire le montre, pendant la guerre, le risque d’être violée est multiplié pour toutes les femmes. Pour ces raisons et bien d’autres, les féministes russes et celles qui partagent les valeurs féministes doivent prendre une position forte contre cette guerre déclenchée par les dirigeants de notre pays. »