Le burn-out doit être reconnu comme Maladie Professionnelle !
Tout d’abord quelques données :
- Trois millions d’actifs en France sont en situation de risque élevé de « burn-out »;
- 12,6% des actifs occupés en risque élevé de burn-out;
- 19% des cadres cumulent à la fois une forte charge de travail et un travail compulsif;
- Le travail excessif (« je travaille trop » et le travail compulsif (« je ne peux pas ne pas travailler ») sont assez liés;
- 21% des femmes et 11% des hommes se sentent émotionnellement vidés par leur travail, de même que 28% des actifs avec enfant(s) à charge;
- 35% des ouvriers se sentent épuisés à la fin d’une journée de travail
Ces données sont extraites d’une « étude clinique et organisationnelle » menée par le Cabinet d’experts Technologia afin de définir et de quantifier ce qu’on appelle communément le burn out
Le cabinet fait aussi le constat que « les critères réglementaires de recevabilité des demandes restent difficiles à réunir et entraînent le rejet de la plupart des demandes » alors que « les affections psychiques relevant de ce qu’on appelle communément le burn out peuvent être reconnues au titre de l’article L 461-1 alinéa 4 du code de la sécurité sociale dès lors que la maladie présente une gravité justifiant une incapacité permanente (IP) égale ou supérieure à 25% et à condition qu’un lien « direct et essentiel » avec l’activité professionnelle ait été mis en évidence par un comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles. »
A partir de cette étude et de ce constat, « Technologia lance un Appel pour la reconnaissance de trois nouveaux tableaux de maladies professionnelles liées à l’épuisement : la dépression d’épuisement, l’état de stress répété conduisant à une situation traumatique et le trouble d’anxiété généralisée. »
Il est important que chacun d’entre nous dans ST prenne conscience de ce fléau, que la loi du silence cesse dans notre entreprise, que nos collègues qui en sont victimes sortent de leur isolement en nous contactant et de revendiquer collectivement des conditions de travail correctes.