Les 5 mai (sur l’abandon de la technologie au- dessous du 14 nm) et 12 mai (sur le numérique) le PDG de ST faisait les déclarations que l’on sait aux investisseurs.

Depuis notre demande de rendez-vous auprès du Ministre de l’Industrie n’a PAS reçu de réponse. Le Préfet de l’Isère doit communiquer une date de réunion.

Mais nous avons eu des réunions avec des personnalités proches du dossier et du gouvernement.

Il en ressort principalement les points suivants :

• les déclarations du PDG sont prises extrêmement au sérieux
• une discussion est en cours entre le Ministre de l’Economie et de l’Industrie et son homologue italien.
• une première échéance importante pour les décisions est la période d’avant l’été

Les mêmes informations sur le calendrier reviennent de contacts similaires du côté des syndicats italiens.

 L’URGENCE est bien établie.

On pourrait nous objecter que lors du dernier CCE, M.CHERY a dit qu’il ne devrait pas y avoir d’annonces d’ici l’automne. Cela veut simplement dire que compte tenu des délais entre une décision stratégique et sa mise en pratique, il y a un certain temps. Mais chacun sait que lorsqu’on arrive aux « annonces » officielles dans les instances du personnel, c’est que les décisions ont été prises avant, et qu’il est difficile de les infléchir.

Pour le reste, M.CHERY a tenu un discours fort alarmiste, et a bien confirmé que les discussions étaient en cours sur les diverses « options » évoquées par la PDG.

Conclusion : c’est bien maintenant que « l’on » discute de notre sort. Pour valider ou non au niveau des Etats les orientations affirmées par le PDG et son staff.

IL Y A BIEN URGENCE.

Donc c’est maintenant, en juin et début juillet, qu’il est UTILE de peser.

Et comme la discussion a lieu au niveau des actionnaires, et principalement des Etats, c’est en direction des pouvoirs publics qu’il faut poser nos exigences.

En termes de garantie d’emplois, en termes de changement de stratégie industrielle et de changement d’équipe dirigeante. En termes de moyens pour une stratégie de redéveloppement.

Il faut multiplier maintenant pétitions, assemblées, information à la population et surtout manifestations en ville etc. La CGT discute de tout cela avec les autres syndicats, mais la clef réside dans l’action et la détermination de nous tous, salariés.