« La rentrée commence fort à STMicroelectronics Grenoble. La direction a lancé une procédure de sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement contre deux collègues de la CGT. L’une est une ancienne déléguée du personnel, l’autre est secrétaire-adjointe du CE, membre du CCE, et déléguée syndicale. Au lieu de régler correctement une situation de tension existante dans leur équipe de travail, la direction a choisi des bouc-émissaires. Une pratique qui commence à s’instaurer sur le site, où quelques personnes ont ainsi été licenciées de manière injustifiée ces deux dernières années.

Les deux nouveaux cas ont eu surtout une motivation … anti-syndicale. La CGT est engagée à fond dans la bataille pour l’avenir de la micro-électronique et des emplois du site, menacés par l’orientation actuelle du PDG. Le gouvernement ayant bloqué cet été les premiers projets du PDG, la prochaine échéance serait en octobre.

Affaiblir le syndicat est dans ce contexte une « priorité » pour les exécutants grenoblois de la stratégie de leur patron. Assemblée, pétition, débrayages, la CGT et les salariés réagissent. En liant la bataille pour l’avenir (avec bientôt une nouvelle manifestation à Grenoble) et celle contre la répression. »

CGT STMicroelectronics GRENOBLE

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