Déclaration « introductive » faite par la délégation CGT
« Le problème principal aujourd’hui est qu’il n’y a pas suffisamment de postes – et de loin – proposés face aux postes supprimés, à Grenoble et à Paris. La bataille essentielle de notre syndicat consiste à ce que la déclaration faite par la DRH France « tout le monde aura un poste et un travail sur son site s’il le désire » devienne une réalité. In fine ceci dépendra des activités économiques réelles mises en place dans ces sites et des changements qui seront apportés ou non à la stratégie de ST et à son management. Mais pour l’instant, la direction doit respecter ses engagements, qui différencient le PDV d’un plan de licenciements.
Ceci sera à vérifier après le CCE de fin mars. Nous soulignons en particulier que la mobilité géographique ne peut en aucun cas être une solution massive, car ceci aboutirait alors à dévitaliser certains sites. Autrement dit, il faut suffisamment de postes à Grenoble et à Paris.
Dans le même registre, nous rejetons le processus imposé aux salariés qui doivent se chercher un poste. C’est à la direction de trouver des postes à chaque salarié, dans les organisations appropriées.
Concernant les mesures du PDVMI proprement dit, consciente que dans la situation actuelle incertaine certains salariés peuvent être intéressés, la CGT posera les questions nécessaires sur les dispositifs proposés, sur les moyens réellement mis par ST et transmettra aux salariés l’évolution des discussions pour remonter leurs avis. Il n’en demeure pas moins que la succession des PDV ces dernières années va à l’encontre des besoins de l’entreprise qui sont plutôt de se renforcer et d’embaucher pour se mettre en position de redéveloppement. »