Le mercredi 23/9 a eu lieu la deuxième réunion syndicats- direction concernant l’accord « égalité femmes/hommes ». L’accord triennal se termine, il en faut un autre. La CGT qui avait signé les premiers accords de ce type à ST, n’était pas signataire du dernier.
Dans la première réunion la direction avait présenté son bilan de l’accord. Nous reviendrons dans un prochain article sur ce bilan, qui diffère nettement du notre !
La direction a présenté des documents donnant les lignes du projet d’accord qui devrait être présenté le 6/10. Une autre réunion aura lieu après.
Les documents présentés hier comprennent une partie qui reprend pour l’essentiel la méthode du profil référent; une partie sur les moyens pour renforcer les embauches de femmes, et une partie sur la lutte contre les stéréotypes et attitudes sexistes.
La CGT a fait plusieurs interventions sur les trois chapitres. Nous avons aussi donné nos lignes directrices.
Nous voulons non seulement l’égalité formelle aujourd’hui inscrite dans la loi, mais l’égalité réelle.
Pour cela il faut relier les actions menées dans l’entreprise au mouvement de fond qui traverse la société concernant l’égalité entre femmes et hommes, et au regain des revendications féministes.
Précisément ces trois dernières années ont été riches de ce point de vue, avec les divers mouvements « MeToo », « Balance ton porc », etc. Sur le plan institutionnel est apparu l’Index de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.
Dans une première approche, trois thèmes nous sont apparus importants à travailler :
- Bien évidemment, celui d’une égalité réelle des salaires et des carrières des femmes et des hommes; ce qui suppose d’abandonner le profil référent pour une méthode qui rende compte de ce point essentiel des carrières. Rappelons qu’aujourd’hui ces inégalités réelles aboutissent à moins payer une partie importante des salarié.e.s
- Ensuite celui des embauches de femmes, largement insuffisantes aujourd’hui dans différentes catégories professionnelles de l’enreprise. Pour améliorer les choses il faudrait selon nous élargir nettement les périmètres de recrutement, élargir le périmètre des formations ciblées, et ceci dès l’emploi des stagiaires. Modifier drastiquement la rédaction des offres d’emploi.
- Nous pensons qu’un des obstacles majeurs à la fois aux embauches et aux évolutions professionnelles est la persistance dans l’entreprise de stéréotypes de genre, d’un sexisme au quotidien pouvant dans certains cas aboutir à des violences sexistes. Cette question est intimement liée aux questions d’égalité et ne peut être traitée dans le cadre des risques psycho-sociaux.
Quelques articles ….
https://www.contretemps.eu/feminismes-vague-mondiale-delage-gallot/