La Chancelière Merkel a inauguré la nouvelle usine de Bosch. Dans le même temps, M.Breton, dans un échange avec la presse le 7 juin, a confirmé le projet européen d’une fonderie de puces en Europe. Il y a quelques semaines il a reçu l’appui d’ASML.
Tout ceci contraste avec la « tiédeur » du PDG de ST, qui veut en rester à la stratégie de niches choisie par ST dans les années 2010, stratégie qui a rétabli la rentabilité de ST MAIS a conduit dans le même temps à la dégringolade de notre entreprise dans le classement des semi-conducteurs, et à l’abandon du secteur numérique avancé et de la R&D technologique. Il faut dire qu’à l’époque le gouvernement Français avait avalisé cette stratégie de retrait. Pour rappel, lire l’article :
https://stmicro.reference-syndicale.fr/2021/05/05/jean-marc-chery-pas-interesse/
Ne serait-il pas temps de revoir cela ? Et de participer à un effort européen commun ? En tenant compte du changement de contexte ?
Un article de synthèse de l’IRIS
« L’annonce d’un programme de 145 milliards d’euros par Thierry Breton pour faire monter en gamme l’industrie européenne des semi-conducteurs à l’horizon 2030 a été reçue avec enthousiasme, notamment par de potentiels partenaires américains comme Intel, mais paradoxalement avec une plus grande tiédeur ici et là en Europe. Certaines entreprises, comme le franco-italien STMicroelectronics, ont écarté la perspective de s’engager dans des projets de pointe ou d’intégrer davantage l’enjeu de la souveraineté industrielle »