Le sujet n’est pas si simple qu’il n’y paraît et doit être regardé sous plusieurs angles :
Impact direct de la réduction du temps de travail
Si cette réduction du temps de travail se traduit par une diminution des déplacements vers son lieu de travail, il peut y avoir un impact sur les déplacements, notamment s’ils se font en voiture individuelle. Pour tous les autres transports, l’impact sera limité…
Si cette réduction se fait en réduisant l’utilisation de locaux (par exemple une semaine de 4 jours avec le même jour non travaillé pour tous…) il peut y avoir un léger impact.
Mais il est possible que l’effet direct de la réduction du temps de travail ne sera pas significatif.
Impact écologique du temps libéré
L’impact écologique de ce temps libéré sera ce qu’on en fera :
- S’il est utilisé pour faire plus de voyages, d’activités gourmandes en énergie ou consommatrices de ressources, l’impact sera négatif
- S’il est utilisé pour ralentir, prendre le temps de faire mieux des activités déjà présentes dans nos vies, s’engager, ou même ne rien faire… l’impact sera positif
Comme pour l’impact d’une réduction du temps de travail sur les inégalités entre les hommes et les femmes, l’impact sur la crise climatique sera ce qu’on en fera et dépendra du projet de société qui accompagnera ou non cette réduction du temps de travail. Elle peut se penser dans un cadre plus ouvert de discussion sur les priorités :
- De nos valeurs
- De ce que la société a réellement besoin de produire
- De nos choix de vie et d’équilibre de temps.