Samedi 25 novembre : journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles

La CGT appelle à la grève et à la manifestation organisée partout dans les territoires (carte interactive ci dessous)

Grève féministe

LA SITUATION

1 femme sur 3 déclare avoir été victime de harcèlement sexuel sur son lieu de travail.
Seuls 3 cas de violence sur 10 sont rapportés à l’employeur.
L’impact des violences sexistes et sexuelles est plus important sur les victimes que les auteurs : Selon la défenseure des droits « 40% des personnes harcelées estiment que l’affaire s’est achevée à leur détriment […] Même parmi les femmes victimes déclarant que l’affaire s’est conclue au détriment de l’auteur (35%), près de la moitié d’entre elles estiment que celui-ci n’a finalement pas été sanctionné et déclarent au contraire des répercussions négatives sur leur carrière. «
Ce qui se passe dans le monde du travail est le reflet de ce qui se joue socialement. Au cœur de ces inégalités et des processus de domination qui favorisent le maintien des hiérarchies entre femmes et hommes, les violences contre les femmes prennent de multiples formes : psychologiques, verbales, économiques, physiques ou sexuelles. Ce phénomène et son ampleur s’inscrivent dans le cadre de rapports sociaux inégalitaires entre femmes et hommes, qui caractérisent notre société qui reste marquée par la présence des violences sexistes et sexuelles.

LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES C’EST QUOI ?

Les agissements sexistes : paroles ou actes, uniques ou répétés, liés au sexe de la personne, qui ont pour objet de porter atteinte à la dignité et de créer un environnement hostile.
Les outrages sexistes : acte unique imposé : de blague, de comportement ou d’une action à connotation sexuelle, qui sont dégradants et humiliants.
Le harcèlement sexuel : actes à connotation sexuelle, répétés, offensants et humiliants. Il peut s’agir aussi de propos et d’actes imposés par plusieurs personnes, de manière concertée, à une même victime. Pression grave, répétée ou non, pour obtenir un acte sexuel.
Les agressions sexuelles et les viols.

LES REVENDICATIONS DE LA CGT

Alors que la France vient de ratifier la 190e convention de l’Organisation internationale du travail contre les violences et le harcèlement au travail, mais sans créer de nouveaux droits, la CGT appelle au contraire à renforcer les dispositifs existants dans le Code du travail, avec notamment :
• la mise en place de sanctions pour toutes les entreprises qui n’ont pas de plan de prévention et l’obligation de négocier sur le sujet ;
• des droits pour protéger les victimes de violences conjugales : interdiction de licencie- ment, droit à absences rémunérées pour faire ses démarches
• des droits pour que les salarié·e·s présent·e·s dans des entreprises puissent être défendu·e·s et accompagné·e·s face aux violences sexistes et sexuelles
• l’obligation de formation des professionnel·le·s, RH, managers, IRP et de sensibilisation de tou·te·s les salarié·e·s ;
• l’obligation de mise en place de dispositifs de prévention pour les salarié·e·s les plus vulné- rables et notamment les jeunes, les précaires, les travailleur·se·s de nuit ou en milieu non mixte, les personnes LGBTIQ+,

 

 

 

 

 

 

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