Lors de l’annonce des résultats du 31 octobre 2024, le Président du Directoire et Directeur Général de ST a fait l’impasse sur l’avenir des usines 200 mm de la compagnie (hors carbure de silicium). Alors qu’il a confirmé l’accélération de la transition vers les usines 300 mm et vers l’usine de Catane (carbure de silicium en 200 mm), il a aussi annoncé un redimensionnement de la « base de coût global », sans plus de détail pour obtenir des « économies de coûts annuelles en millions de dollars ».

Il ne faut pas avoir fait des hautes études en économies pour en conclure que faire plus d’un côté et obtenir moins au final nécessite des coupes claires sur les usines qui n’ont pas été citées : les sites français concernés sont Crolles 200, Rousset et Tours. Mais d’autres sites européens et asiatiques peuvent être aussi concernés et ainsi que des sites d’assemblage.

Une réunion « Capital day » est prévue le 20 novembre pour les investisseurs. Il est très probable que des annonces plus précises et potentiellement douleureuses soient réservées aux marchés financiers.

La CGT a tout de suite interpelé la direction pour demander la tenue d’un CSE central extraordinaire et d’une réunion européenne (EWC) pour avoir des réponses claires sur les questions posées par l’impasse de Mr Chéry. La direction nous a répondu qu’elle s’en tiendrait aux réunions ordianires annuelles déjà prévues mi-décembre.

Nous avons donc interpelé l’actionnaire principal de ST – l’Etat français et les élus politiques de nos circonscriptions – pour rendre public nos interrogations. Ce courrier a été envoyé :

Au Président de la République
Au premier ministre
Aux ministres de l’industrie
A BPIFrance
A tous les députés des départements des sites de ST (Alpes-Maritimes, Bouches-Du-Rhône, Hauts-de-Seine, Ille-et-Vilaine, Indre-et-Loire, Isère et Sarthe)