Nous sommes dans une situation intermédiaire.
ST n’a pas pu exécuter son plan de restructuration et un débat s’est ouvert sur la stratégie de l’entreprise. Ceci parce que le gouvernement français est intervenu, et cette intervention est liée aux diverses actions menées par les salariés et les syndicats.
Mais la vieille stratégie reste à ce jour en place, avec les effets néfastes que nous vivons toujours. De l’aveu même du gouvernement les choses avancent peu. On note qu’il ne prend pas d’engagement sur les emplois et qu’il ne présente pas de projet précis.
Les menaces planent toujours sur nos têtes :menaces sur les emplois, mais aussi risque de « solutions court-terme » sans avenir. « L’ombre d’un plan social plane sur STMicro » titre un article du journal économique « Les Echos » du 14 septembre.
Dans ce contexte, il est indispensable pour nous de poursuivre nos actions, et de les amplifier. On ne peut simplement « faire confiance », chacun le sait bien.
Nos collègues syndicalistes italiens estiment que leur gouvernement a une position très incertaine. Il ne répond pas aux demandes d’entrevue. On ne sait pas sa position sur les annonces du PDG.
En raison de la place du numérique dans les sites français et des programmes d’aide comme « Nano », l’Etat Français a une responsabilité particulière. Il faut obtenir du gouvernement une position plus énergique.
Amplifier la pression sur les deux gouvernements est indispensable. Ils ont les moyens d’agir. Ils peuvent, si besoin est, s’en donner de supplémentaires en augmentant leur part dans le capital de ST.
Cette pression doit se faire pour défendre nos emplois et parce que la micro-électronique est la base de toutes les industries en aval. Les Etats actionnaires doivent s’opposer aux plans de la direction, garantir l’emploi, faire adopter une stratégie qui assure le futur de notre industrie. Une stratégie qui remette les salariés au centre, avec des embauches, des conditions de travail motivantes.
A nous d’utiliser au maximum le moment actuel, ces quelques semaines, avant la rencontre d’octobre, pour peser sur les discussions en cours, les décisions.
Il ne faut pas lâcher et continuer à agir pour mettre la « pression »
Sur la base des positions communes de la pétition, les syndicats vont interpeller ensemble les administrateurs de ST. Mais on ne peut en rester là.
Si on veut que nos problèmes soient réellement pris en compte, il faut s’en préoccuper nous-mêmes ! Pour les raisons ci-dessus, nous proposons d’organiser rapidement :
- Une journée d’action, avec par exemple une heure de grève sur tous les sites le même jour, et des assemblées et manifestations.
- Une initiative devant Bercy ou un autre lieu de ce type, dont les modalités sont à définir.
PENSER STMICRO AUTREMENT
Nous avons proposé des pistes. Nous les soumettons aux avis, critiques et contributions de tous les salariés ! Construisons ensemble le renouveau de ST.
Contactez nos élus, dites-nous ce que vous en pensez ! Vous pouvez nous rencontrer individuellement pour une discussion plus approfondie (mail à ufict-cgt.st@wanadoo.fr) ou réagir sur notre site en utilisant la page « Laisser un commentaire » ci-dessous (anonymat garanti).