Madame, Monsieur,
Notre syndicat, après discussion avec les salariés participant aux assemblées, ne signera pas le relevé de conclusions que vous avez proposé le 8/2 concernant la prime.
Outre que nous ne trouvons pas normal d’utiliser pour celle-la le cadre d’un supplément d’intéressement pour les raisons déjà évoquées, nous jugeons vos propositions largement insuffisantes :
– il n’est pas acceptable pour nos collègues comme pour nous de diminuer les sommes proposées pour les plus bas revenus pour financer les primes de tranches à peine plus hautes;
– le plafond retenu divise les collectivités de travail ce qui n’est pas acceptable non plus.
Nous rejetons aussi le chantage à la signature que vous effectuez depuis le 12 février. Un chantage d’autant plus inadmissible que vous aviez indiqué vendredi 8 que vous donneriez une prime unilatéralement en cas de non-accord. Nous vous rappelons que vous aviez jusqu’au 31 janvier pour utiliser unilatéralement le dispositif gouvernemental, et qu’une négociation est possible jusqu’au 31 mars dans ce même cadre.
En conséquence nous vous demandons de reconvoquer une nouvelle réunion et d’améliorer vos propositions. Concernant cette prime, nous vous rappelons notre demande de 1000€ jusqu’au plafond de 54000€ de salaire brut annuel, telle que proposée par le gouvernement.
En parallèle, nous vous demandons de fixer une réunion pour discuter d’une hausse générale immédiate des salaires de l’entreprise, seule mesure permettant d’améliorer le pouvoir d’achat des salariés et de reconnaître et payer correctement leur travail. Le niveau de l’inflation, la hausse des minimum conventionnels qui vient d’être adoptée rendent cela d’autant plus urgent.