Lors des ses dernières interventions, Le CEO de ST a expliqué que chaque pays appliquerait ses annonces en fonction des cadres légaux locaux, renvoyant aux directions nationales la responsabilité de trouver des solutions pour atteindre ses objectifs de réduction de coûts.
En France
Des réunions entre la direction et les Organisations Syndicales Représentatives (OSR) ont commencé : CSE Central, réunions pour un accord de méthode et le début des négociations GEPP.
Rapidement, l’accord de méthode a été validé par deux OSR (CFE-CGC et UNSA) sur 4 qui représentent à elles deux plus de 50 % des votes aux dernières élections de novembre 2024. Pourtant cet accord de méthode, qui va cadrer l’organisation de toute la négociation GEPP est très défavorable pour mener les négociations dans de bonnes conditions. Sans données chiffrées et sans le temps nécessaires pour les analyses et les échanges avec les salarié.es.
En Italie
L’ambiance est bien différente. Les OSR se sont mises d’accord avant toute négociation avec la direction sur une base commune de revendications et notamment sur un point fondamental : l’accès aux informations nécessaires à la négociation est un prérequis à toute négociation. Les OSR italiennes exigent pour négocier de connaître la totalité du plan de la direction :
- sur la R&D, le support, les métiers de ‘bureau »,
- MAIS AUSSI sur la partie manufacturing et avenir des usines.
Voilà ce qui est possible lors que les OSR qui représentent les salariés défendent TOUS les salarié.es, et non pas les intérêts d’un petit groupe de salarié.es.
Inscrivez-vous à notre newsletter spéciale GEPP