Mais que font donc les gouvernements français et italiens ?
Un récent article du « Monde » confirme ce que nous avions écrit : le mandat du PDG pourrait être écourté, un cabinet de recrutement a été mandaté, mais les gouvernements seraient en désaccord sur le choix du successeur, ce qui fait que rien n’est acquis.
Nous ne sommes pas dans les secrets de ces hautes sphères. Mais nous constatons que pendant que ces tractations ont lieu, le gouvernement a laissé l’équipe actuelle continuer ses méfaits et porter un nouveau coup aux activités les plus avancées. Ceci est inadmissible. Car le but d’un changement du staff, c’est de mener une politique différente. Ce n’est pas de mener une gué-guerre franco-italienne sur les décombres du numérique. Le gouvernement doit s’expliquer !
Le scandale de NANO 2017
Vouloir supprimer MASSIVEMENT des postes à Grenoble en plein Nano 2017. Pendant que l’extension de Crolles 300 en est au stade de TERRE-PLEIN… Il faut faire exploser ce scandale pour que le gouvernement, actionnaire et subventionneur, cesse de laisser faire et de cautionner la politique de la direction de ST. Les subventions publiques n’ont de sens que si elles se traduisent par la poursuite de la R&D avancée, par le développement des activités de pointe et par des créations d’emplois. Elles ne doivent pas servir à payer les dividendes !
En mai, se tient l’Assemblée annuelle des actionnaires de ST
L’État actionnaire a la possibilité – le devoir ! – de proposer des résolutions. A nous d’augmenter la pression pour qu’il le fasse. Trois points sont indispensables :
- Supprimer les dividendes pour pouvoir réinvestir et avoir une marge de manœuvre pour relancer la politique sociale
- Construire un plan de relance des investissements industriels et de R&D de tous les secteurs de ST, comportant une partie de reconstruction du numérique avancé
- Changer le staff pour conduire cette nouvelle politique