REFUS TOTAL DE NÉGOCIER
La journée de solidarité a été instituée il y a 14 ans.
Cela fait donc 14 ans que les grandes sociétés comme ST ne reversent qu’à peine plus de la moitié de la journée travaillée gratuitement par les salariés. Pour elles, la solidarité se résume à l’appliquer pour les salariés sans y participer.
Depuis le début, la CGT a été opposée à cette solidarité sélective.
ST a les moyens d’une politique sociale digne de ce nom si l’on en juge sur les dividendes, eux toujours florissants.
C’est pourquoi nous continuons de demander, comme une mesure de justice pour les salariés, que cette journée leur soit offerte par ST sans contrepartie. Ce ne serait qu’un retour à la situation d’avant.
Lors des négociations 2016 et 2017, la direction a choisi de faire des propositions différentes en fonction des catégories de salariés. Nous sommes opposés à ce type de politique qui ne fait que diviser les salariés, créant des différences là où il n’y en a pas, de plus la mise en œuvre a créé encore plus de disparité d’un site à un autre, d’une équipe à une autre, d’une catégorie à une autre….
Notre demande est claire et simple, et est la même pour tous les salariés, qu’ils soient OATAM ou ingénieur et cadre : donnez la journée de solidarité à tous les salariés. ST en a les moyens et il s’agirait d’une mesure sociale récompensant les efforts de l’ensemble des salariés.
Concernant 2018, la direction propose d’office un plan unilatéral, l’actuelle dimension de négociation et de dialogue social de ST trouve ici là tout son sens.
La CGT dénonce le refus total de négocier de la direction de ST, lors de la réunion du 18 avril, sur le jour de solidarité, refus aboutissant à la reconduite par la direction de son plan unilatéral de division du personnel.
Cette attitude va à l’inverse des besoins des salariés en termes de retour social de la part de l’entreprise, que ce soit pour les embauches, les salaires ou les autres demandes d’amélioration du statut social.