Mercredi 4 mars a eu lieu une réunion de la commission de suivi nationale de l’accord « handicap ».
Dans le document de bilan remis par la direction, on remarque quelques points :
- concernant l’emploi direct, on comptabilise 15 personnes en 2014 et aucune en CDI
- des stages effectués allant de 3 à 12 mois
- l’amélioration du taux d’emploi (obligation légale de plus de 6% sinon pénalités) est en bonne part lié aux salariés ST qui sont déjà en situation de handicap et qui le signalent (déclaration de ce qu’on appelle une RQTH);
- la difficulté d’embaucher, rabâchée par la direction, qui viendrait de ce que les candidats à l’emploi seraient très éloignés de nos métiers; ST démarre des cessions d’alternance à l’AFPI de Moirans pour pallier cette carence.
Nous avons rapidement fait remonter les carences qu’on rencontrait en commission locale où les sujets n’émergent pas et nous avons pointé plusieurs questions clefs :
- Nous avons interpellé la Direction sur les personnes menacées d’être « cataloguées inaptes » sur les sites de production et qui sont « poussées en dehors de ST par anticipation» « grâce » à l’article 15.4 de l’accord. Nous avons rappelé que les difficultés de ces personnes sont directement liées à la fatigue accumulée (par exemple dans le travail posté, ou de nuit), ou aux postes de travail difficiles. La première chose à faire est de garder à ST les personnes devenant RQTH !
- Concrètement dans le cadre des sociétés sous-traitantes comme EASI à Crolles nous avons fait la demande que soit utilisé le budget handicap pour mettre en place une participation à la restauration d’entreprise en l’absence de dispositif mis en place par leur employeur. Les représentants de la direction étaient offusqués par cette demande en déployant un argumentaire chaotique et loufoque derrière lequel on sent bien que c’est réalisable mais que leur volonté c’est d’utiliser l’accord à des actions de communication et des dépense tel que la robotisation d’un équipement (FSI) alors que ce sujet existe bien avant la signature du premier accord.
Pour ce dernier point, la direction a voulu trouver un appui en demandant l’avis des autres OS mais la CFDT (de Crolles) et l’UNSA sont allé dans notre sens. Seule la CGC, prétextant un traitement local de cette demande n’a pas souhaité se prononcer bien que la Direction rétorque que cette décision relève bien du national car cette mesure pourrait s’extrapoler sur d’autres sites.
Bref, cet accord a encore besoin de faire ses preuves, d’autant qu’il doit bientôt être renégocié.
Plus que jamais nous nous devons d’être vigilants sur le sort de nos collègues.
Une nouvelle réunion aura lieu en avril.
N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour nous remonter toute anomalie ou injustice que vous constatez.