11 battantes – Et après ?

« Le féminisme ne se résume pas à une revendication de justice, parfois rageuse, ni à telle ou telle manifestation scandaleuse ; c’est aussi à la promesse, ou du moins l’espoir, d’un monde différent et qui pourrait être meilleur. »  Benoîte Groult

Alors que faire maintenant ? Pour passer de notre collectif à l’ensemble des salariées.

Autant être réalistes tout de suite : ST ne va pas changer de communication du jour au lendemain. La direction assume sa position : tout a été fait et il n’y a pas de pb. Circulez, il n’y a rien à voir. 

Il est très possible que la réaction de la direction s’adapte à la capacité des femmes de ST de se mobiliser et de mettre la pression. Sans mobilisation, la direction restera sur sa position. S’il y a une mobilisation, elle sera obligée de mettre des choses en place. Il est aussi possible que quelques femmes dont la situation est particulièrement critique aient des ajustements. Dans ce cas, n’hésitez pas à nous contacter pour mesurer l’étendue de la méthode. Mais collectivement, sans mobilisation, il ne se passera pas grand chose. 

Donc, explorons les possibilités :

  • Demander un entretien à son ou sa manager/RH pour demander des comptes. Individuellement, ça n’ira pas loin car la réponse va se baser sur le profil référent dont on connaît l’inefficacité. Mais si ces demandes sont massives, cela peut avoir un impact. 
  • Agir plus collectivement pour demander une réouverture de négociation pour avoir un accord égalité professionnelle qui ne soit pas un cache-misère, avec des indicateurs précis, des objectifs et un véritable budget annuel
  • Agir plus collectivement pour que les prochaines NAO aient un vrai budget spécifique pour combler les écarts
  • Agir collectivement pour faire changer les indicateurs maisons pour les remplacer par des indicateurs ciblés et efficaces (ciblés pour les femmes, et qui couvrent toute la carrière). Spoiler : ça existe déjà en dehors de ST, il suffit de les appliquer… 
  • Créer des collectifs de femmes pour lister les situations à évaluer et construire un cahier de revendications.
  • Rejoindre nos syndicats, pour créer un mouvement de fond qui dépasse le cadre des inégalités de genre.
  • Et surtout le faire dans la joie et la bonne humeur. Le féministe peut être joyeux, subversif et créatif ! Loin des fonctionnements lourdingues et plombants qui ont cours dans l’entreprise. 

La première étape est de créer les conditions d’une rencontre, d’échanges concrets et en toute sécurité ! Si vous êtes intéressé.es, merci de répondre à ce formulaire et nous vous recontacterons :

https://framaforms.org/toutes-ensemble-1708515988

« Personne n’est trop petit pour avoir un impact et changer le monde. » Greta Thunberg

Et tout à la fin, il est toujours possible de faire des actions juridiques pour celles qui le souhaitent, car toutes les actions qui pourront être menées ne traiteront jamais du passif des années de carrière perdues.

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